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  • : Le blog de François Mahé
  • : Montrer mes créations d'artiste, les lieux, les moments, les copains et les amateurs de peinture ....
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  • François Mahé
  • Né en 1950 je vis dans le Finistère Sud.
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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 11:12
pablo-picasso-nu-couche-jouant-avec-un-chat-16643En haut, la maya desnuda de Goya.... et en bas sa transcription par Picasso
constructionUne amie de Fécamp, L.C m'a demandé d'animer un débat dans le cadre d'une série de causeries sur l'histoire de l'Art.
Mon sujet est l'évolution du nu du XVème siècle à nos jours. C'est pour moi l'occasion de retrouver mes bouquins mais aussi de me balader sur la toile, car si mon style de surf manque,certes, de grâce ( je n'ai pas réussi à dénicher des nus de Bernard Dufour, peintre essentiel sur le sujet ) Le net est une bibliothèque fabuleuse .
Cependant, visitant le merveilleux Goya et ses mayas, je suis tombé sur cet assemblage de l'oeuvre originale et de la transcription par Picasso. Certes, je sais que je suis un brin passéiste, sinon dépassé.
Le chef d'oeuvre de Goya est construit sur une toile de format double carrés,et si je trace les diagonales de la toile et des carrés, le sujet s'inscrit de manière parfaite, c'est une construction des plus classique, et totalement adaptée.
L'artiste fait la part belle aux éléments qu'il veut mettre en exergue, le sexe au milieu de la toile, par exemple.C'est une oeuvre volontairement érotique, peut-être même plus: la coloration, le regard en invite, l'épanouissement  du modèle, son impudeur consentie et la place libre sur le lit.
C'est un chef d'oeuvre et je sais pourquoi.
Quant à la transcription de Picasso que je nommerais démolition, je ne peux dire que:
_C'est beau parce que  c'est du Picasso.
_C'est cher parce que du Picasso.
_C'est beau parce que c'est cher.
Si vous pouvez éclairer ma lanterne et me faire comprendre pourquoi une telle toile rend les foules béates? je suis preneur!  A vos commentaires.

détail filUn détail de ma toile " filiations" dans laquelle j'ai repris la belle maya.
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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 11:03
Sandrine et Steven Chalot avaient annoncé sur leurs blogs leur première exposition de peinture dans leur village de Placé  53
Curieux comme je suis, je drive mon fidèle coursier vers ces contrées de moi inconnues. Malgré la bruine, ce beau coin de Mayenne se colore de brun, d'ocre, de jaune d'or;  Y'a de la magie la dessous, les maisons, les pierres, les sous bois auraient dû, en toute logique, me mettre la puce à l'oreille.
L'Expo a lieu dans la salle des fêtes. Dés l'entrée, on pénètre dans un univers fantastique, c'est l'antre de quelque Merlin, tout est de bois, de feuilles d'automne, de douce lumière emmêlés.
Les toiles de Sandrine et de Steven forment une farandole qui nous prennent par la main et nous entrainent dans les chemins du village.
Seul un fin renard (de mon genre)cherche à savoir de qui des deux est telle ou telle toile. Ces deux là adorent leur région et en tirent toute la poésie, ils peignent en symbiose, en miroir, et se donnent tant de bonheur qu'ils n'en gardent qu'une petite poignée pour offrir tout le reste aux voisins, au village, au monde entier.
Ces deux là sont des "coeurs tendres" comme le chantait si bien Jacques Brel, ils ne cherchent pas à bluffer , à jouer les artistes maudits, ils sont dans l'être et pas dans le paraître, comme disait l'autre.
Ils s'aiment, et savent aimer les leurs en offrant leur passion de la peinture.
Sandrine a mis le bout du pied dans l'abstraction , et en mesure déjà  les ornières et difficultés. Steven possède une maîtrise remarquable du dessin académique ,il cherchera sans doute d'autres sujets ? Ils sauront, j'en suis sûr nous étonner, nous ravir et nous éblouir.
Je reprends la route et la magie dure : les agents de la DDE de la région sont des farceurs et également des attrapeurs; je cherche la direction d'Ernée, ces vilains cousins des Korrigans de mes landes me balladent par monts et par vaux, de villages en bosquets, déplacent les panneaux indicateurs, en un mot, me perdent comme un Poucet sans cailloux, c'est après avoir embrassé vainement de nombreux crapauds que je trouvais celui qui se transforma en belle jeune fille et me mit sur le bon chemin.
Ce matin j'ai trente ballets et une furieuse envie de barbouiller. Grâce à qui?


Ils s'aiment et s'aimeront
cela est de toute évidence et de toute éternité
Je parle pour dans dix siècles et prends date
Vous pouvez me mettre en cabane
Vous pouvez me rire au nez
Et Basta!!!
Léo Ferré

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 19:05
Visite du musée d'art moderne de la ville de Paris: c'est la troisième fois que je visite ce magnifique espace , les collections doivent être très riches car c'est à chaque fois une nouvelle expo. Avec ma Pépette, nous étions "babas" devant les Modigliani, Soutine, Bonnard,Soulages, Marquet, Derain, Dufy, etc etc....

Cependant, il est quelques toiles qui me laissent ,sinon perplexe, voire dubitatif, je me suis empressé d'oublier le nom de leurs auteurs, je pense entre autre à une oeuvre intitulée trois formes noires et quatre blanches, à une autre composée d'une ligne noire sur un chassis neuf. Il me plairait qu'un érudit me fasse partager leur impact plastique ; je ne suis pas certain que ce soit de grands peintres mais suis persuadé que ce sont d'excellents commerciaux , je ne sais pas comment sont achetées les toiles de ce musée, mais, alors, chapeau bas aux vendeurs !!!

J'ai vu pour la première fois des huiles de Bernard Dufour, ce sont de vraies merveilles de composition, de dessin déformé et de technique de l'huile, la matière est riche et réhaussée de glacis . Je ne connaissais que ses dessins vus dans le film de Jacques Rivette , La belle noiseuse. Je n'ai trouvé sur internet que l'assemblage de toiles en illustration, J'aimerais en voir d'autres.

Ma cousine et son époux , par la force des choses ,mon cousin , ont été impressionné par la fée électricité de Dufy, il faut avouer que c'est admirable et que le père Raoul y montre une aisance fabuleuse qu'il oublia parfois pour une facilité qui aurait pu le citer dans la deuxième partie de cet article. ( les tissus imprimés par exemple)
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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 17:58
La vie,toile à l'huile de format 50 figure



Je continue ma vie d'artiste,
Un jour, sans trop savoir pourquoi,
Un étranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succès,
Mais un peu triste toi qui sais,
Tu lui diras que je m'en fiche.

         Léo Ferré      la vie d'artiste

Lettre ouverte à S.C.

Dans un de ses amicaux messages, S. me confie que ça le titille de se lancer dans les autoportraits et les personnages. En préambule, il faut savoir que le barbouilleur ne fait jamais que des autoportraits, que la toile représente un paysage, un bouquet ou  une forme abstraite, s'il est sincère, le peintre ne sait et ne peut que se décrire ( Vous connaissez la chanson,: quand un vicomte rencontre un autre vi...)
Malin comme un singe et rusé comme un vieux renard, comme vous le savez, je lis à ma façon qu'il aimerait bien plonger tête baissée dans la piscine incertaine de la peinture.
Il faut savoir qu'il y a des hauts et des bas question pognon, ce n'est pas le plus grave, il ya des enthousiasmes et des découragements qu'il faut pouvoir gérer.
Certains soirs, déposant sa noble pensée sur l'oreiller, l'artiste est tout à fait convaincu qu'il crée une grande oeuvre et des matins où...dans le petit jour de l'atelier, vous découvrez la peinture la plus nulle à chier du monde.
Mais quelle belle vie.
Les contacts avec acheteurs et collectionneurs sont  valorisants, Quand elles se paient un tableau, ces bonnes personnes aux goûts raffinés se font plaisir,, ce qui n'est pas toujours le cas lorsqu'elles paient leurs impôts ou la réparation de  cette P..... de bagnole, réparation dont le prix aurait pu permettre de s'offrir une toile d'un bon format d'un artiste vivant ( je ne dis pas contemporain car il semble que ce soit appellation contrôlée)

Les contacts avec les galeries, les responsables de centre culturel ou de musée sont plaisants puisqu'ils viennent vous chercher pour présenter votre travail, s'ils viennent ,c'est qu'ils aiment ou pour le moins trouvent votre démarche intéressante.

Les contacts avec les modèles formidables, mise à part exception, les pépettes qui font la belle dans l'atelier sont ravies de leur image valorisée sur la toile.

Les contacts avec d'autres artistes sont enrichissants, même si la relation entre pairs est nécessairement  tendue, elle est absolument  indispensable pour faire avancer la Barbouille.

Enfin, il y a la compagne ou le compagnon de l'artiste, cette personne doit avoir des qualités qui la mèneront à la sainteté.
-1 Elle doit s'intéresser à l'évolution de l'oeuvre, sans la guider
-2 Elle ne doit pas être béate devant le moindre coup de pinceau
-3 Elle ne doit pas critiquer durement mais avec douceur et diplomatie
-4 Pendant la préparation d'une expo, partageant la table de son conjoint, si l'audace lui prend de réclamer le sel,  qu'elle ne se froisse pas si l'artiste lui répond qu'il ne veut pas entrer au carmel.
-5 Quelques vertus subsidiaires ne seront pas de trop: Que cette personne soit jolie, discrète et douce, bonne cuisinière,   toujours disponible pour les tâches matérielles , même ingrates, enfin qu'elle soit  câline au bon moment.

Voilà les qualités requises et non superfétatoires de la compagne qui permettra à l'artiste de faire son Oeuvre avec un grand O.

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